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La Pensine de Valentine

2 octobre 2013

Velouté de Céleri Branche

P1040348Retour des recettes avec une petite soupe faite maison, idéal avec l'automne.

Ingrédients (Pour 4 personnes):

  • 500g de céleri branche
  • 1 oignon
  • 40cL de bouillon de volaille (J'ai du ajouter un peu d'eau en plus en cours de cuisson, donc 1/2L)
  • 25cL de crème liquide
  • 20g de beurre (Ou moins)
  • 2 brins de coriandre
  • 1 pincée de curry
  • Sel/Poivre

Recette :

  1. Faire fondre le beurre dans une casserole
  2. Hacher l'oignon, le faire cuire 3min dans la casserole
  3. Pendant ce temps, couper en petit morceaux le céleri
  4. Ajouter le céleri dans la casserole et une bonne pincé de curry (Fonction de votre goût)
  5. Remuer quelques minutes
  6. Verser le bouillon, couvrir, porter à ébullition et laisser cuire 1/2 heure (Jusqu'à ce que le céleri soit fondant)
  7. Quelques minutes avant de sortir du feu, vous pouvez ajouter de la coriandre (feuille) pour donner encore un peu plus de saveur
  8. Mixer le tout, ajouter la crème et l'assaisonnement.
  9. Décorer d'un peu de coriandre (Toujours feuille)

Dans la recette, la coriandre ne servait que de décoration, j'ai changé en ajoutant plus de coriandre (2 bonnes pincées de feuille de coriandre haché) , le résultat est un petit velouté assez fort en goût, sans être trop épicée. Parfait.

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1 octobre 2013

L'affrontement

affrontement

Encore une sortie, deux sorties sur une semaine, je pète les scores. Une copine m'a trainé au théâtre, je dis "trainer" parce que j'avais la crève, mais comme j'avais payé les places, il fallait bien que je m'expulse du lit malgré mon petit 38°C de fièvre pour aller la retrouver sous la bruine parisienne. Ca te fait de la peine ? Faut pas, j'ai vraiment apprécié la pièce, même si j'ai passé le dernier 1/4 d'heure à m'empêcher d'éternuer. En plus nous n'étions pas trop mal placées.

Ci-dessous, il y a le synopsis, il en dit bien assez long sur la pièce.
De mon côté, j'ai envie de parler de plusieurs points :

  1. La musique, lorsque l'on entre dans le théâtre, on est accueilli par une musique d'inspiration religieuse, et en particulier par les diverses versions de la chanson "Hallelujiah" (Tu peux écouter des versions de cette chanson de Léonard Cohen sur cette page Wiki: Hallelujah (Leonard Cohen song)). J'adore cette chanson, elle me donne la chair de poule. Elle sert aussi de transition entre les scènes et les actes (Pour les changements de décors surtout), cette chanson, c'est la grâce qui tombe sur les spectateurs, nous laissant dans notre réflexion concernant le débat qui oppose nos deux protagonistes.
    Cette musique à la fois moderne et spirituelle sert à la perfection la pièce.
  2. Puisque je parlais de changement de décor, petite mention spéciale pour l'accessoiriste (Je ne connais pas le nom de sa fonction) qui intervenait avec minutie et délicatesse pour changer le décor alternant entre l'église et le bureau de Tim Farley.
  3. L'humour, étonnamment présent dans cette pièce dont le thème est pourtant on ne peut plus sérieux, est déroutant.
    /Parce que l'on ne s'y attend pas, parce qu'il désamorce certaines lourdeurs ou ambiances particulièrement pesantes.
    L'humour apporte une dynamique à la pièce, un rythme dans les échanges, cela nous sort du banal débat sur la foi, nous déculpabilise aussi peut-être. Je ne sais pas vous, mais dès que j'entre dans une église, ou que je me trouve en face d'une personne d'église, j'ai tendance à me sentir coupable. Et cette humour me soulage, parce qu'il me rapproche de ses hommes de foi, nous rappelant qu'ils ne sont que des hommes.
  4. La chaire, c'est la partie la plus destabilisante de la pièce pour mois, pas la chaire en elle-même, mais la mise en scène associée à son utilisation. Elle est face à nous, l'auditoire du prètre devient le public, et un jeu de son donne la voix au public. Du coup, même si on sait qu'il n'y a personne derrière nous, on se surprend à se retourner vers le haut-parleur pour écouter l'auditoire. C'est ... bizarre, mais comme je n'étais pas la seule à me retourner, je me sens moins ridicule.

affrontement_Extrait

C'est là les éléments dont j'ai vraiment envie de parler, et qui ne devrait pas te gâcher le plaisir si tu as l'intention de la voir. Ensuite, concernant les deux acteurs:

  • Francis Huster, pas la peine de préciser ni qui il est, ni combien il est bon. C'est un grand acteur de théâtre, puissant et passionné; le deuxième comparse jouant le séminariste.
  • Davy Sardou, pas facile pour ce "fils de" de se faire un prénom, et encore plus difficile de se hisser au niveau de la qualité du jeu et de l'expérience de Francis Huster, alors je dirais qu'il s'en sort très honorablement.
    J'ai réalisé que j'avais déjà vu Davy Sardou dans "Songe d'une nuit d'été", il ne m'avait pas marqué plus que ça, il a gagné en talent depuis. Nécessité fait loi : lorsque l'on est confronté à un monstre du théâtre, il faut se montrer à la hauteur ou périr. Il n'est pas encore un grand acteur, il doit faire des progrès, mais qui sait, peut-être qu'un jour son talent explosera.

Synopsis (Repris sur BilletReduc où j'ai acheté les billets):
Un affrontement plein d'humour entre Tim Farley, un vieux prêtre attaché à ses principes et Mark Dolson, un jeune séminariste.
Il s'agit d'un voyage initiatique pour Mark Dolson et d'un retour aux sources pour Tim Farley, son mentor. Les spectateurs deviennent les témoins d'un affrontement de plus en plus complice....
Cette pièce est d'une brûlante actualité : pourquoi l'Eglise catholique refuse-t-elle encore aux femmes le droit de sacerdoce ? Et pourquoi s'oppose-t-elle au mariage des prêtres ?
Avec une extraordinaire virtuosité maniant l'humour féroce et la tendresse humaine, la pièce, saluée dans le monde entier, oppose un prêtre irlandais ivrogne à un jeune séminariste à la remuante ardeur de néophyte ! Ils s'affrontent dans un combat sans merci, au dénouement tragique et imprévisible dont sortira vainqueur la Foi : un vrai moment de grâce et d'émotion !

27 septembre 2013

Life and death Pompeii and Herculaneum

pompei Hier soir, évènement exceptionnel, au niveau mondial qui plus est, je suis allée au cinéma. Non, ce n'est pas ma venue qui est un grand évènement (Je ne crois pas que j'apprécierai autant d'intérêt sur ma petite personne), c'est la représentation qui était exceptionnelle.
J'arrête de partir dans tous les sens.

Hier 20h00 a donc eu lieu dans plusieurs salles mondiales une diffusion unique d'un documentaire relatif à l'exposition : "Life and death Pompeii and Herculaneum", le reportage présenté l'exposition, les objets présentés durant l'exposition en faisant appel à diverse archéologue et historien afin de replacer les objets dans leur contexte. D'ailleurs, si dans les 2Jours qui viennent tu es à Londres, c'est l'occasion d'aller jeter un oeil à cette exposition exceptionnelle et rare.

J'ai particulièrement aprécié la présentation de la construction même de l'exposition, on nous explique briévement les choix de présentation, faisant de l'exposition une réplique d'habitation de Pompéï, les objets sont disposés dans les salles en fonction de leur fonction, chaque salle représentant une pièce de la maison. Du coup, c'est une exposition cohérente, et un détail qui peut totalement passer inaperçu pour le visiteur non-averti.
Pour ce documentaire, on nous amène dans chaque salle pour nous présenter les objets de la vie courante utilisée par la population tout en gardant comme fil rouge l'éruption volcanique.

La plus belle salle à mon sens fut le Jardin, avec des panneaux d'une exceptionnelle qualité, la plus chargée d'émotion était très logiquement la salle des moulages de platres des victimes de Pompéï, je dois dire que je sentais monter les larmes en regardant le moulage du visage d'un enfant, tellement de précisions, c'était très intense.

Mais il y a tout de même un aspect qui m'a déçu, manquait plutôt, car ce documentaire n'était vraiment qu'une visite guidée de l'exposition, j'aurai aimé que les producteurs, réalisateurs, peut importe qui, utilise des images de reconstitution pour nous montrer où les objets étaient situés dans les deux villes, et peut-être nous permette de visiter Pompéï. Mais il s'agissait là que d'une attente personnelle, une version idéalisée du documentaire, peut-être ai-je été induite en erreur par la Bande-Annonce.

Pour finir sur cette représentation exceptionnelle à laquelle j'ai eu le plaisir de participer, parlons un peu de la salle : Archi bonder, je ne suis pas sûre qu'il restait une seule place assise, je suis arrivée avec une dizaine de minutes d'avance et la salle était déjà rempli à 90% (Etant seule, c'était facile de me poser, les groupes de 8 ont vraiment galéré).
Hélàs, il y a toujours des retardataires, ce serait formidable si les employés à l'entrée bloquait les gens au-delà d'un certain retard, 1/4 d'heure par exemple. Parce qu'un retard de plus d'une demi-heure, ça gâche la représentation pour les personnes présentes. C'est presque absurde de venir voir uniquement la moitié de la représentation...
Il y avait aussi parmi les spectateurs de nombreuses personnes ayant été trainées-là, j'entend par là, qu'il y avait quelques dormeurs/ses autour de moi, heureusement, pas de ronflement.

Lien du British Museum :
Encore un petit truc, si tu as un smartphone, tablette, bref, si tu es connectée (pas comme moi), le British museum propose des applications concernant l'exposition qui peuvent t'intéresser. Voir le lien ci-dessous.
http://www.britishmuseum.org/whats_on/exhibitions/pompeii_and_herculaneum.aspx

26 septembre 2013

The Fall Of Arthur (JRR Tolkien mis en forme par C Tolkien)

Mais POURQUOI ? Pourquoi ai-je acheté ce livre. Je suis une mini-quiche en anglais (J'arrive à m'en sortir quand je ne dois pas l'ouvrir), mais là ? De la poésie alors que je n'aime pas la poésie, en vieil anglais, alors que je l'ai dit juste avant, je galère déjà en anglais...

J'arrête là, car en vrai, je sais pourquoi je l'ai acheté.
1- J'adore Tolkien
2- J'aime les légendes arturienne

Tu devines donc pourquoi j'ai acheté ce livre en vrai : Tolkien + Arthur.

Une autre chose de sûre, j'ai galéré pour le lire, parce qu'il s'agit là d'un anglais très recherché, poétique, tirant sur le vieil anglais, pour ne pas dire écrit en vieil anglais.

Ma compréhension de l'oeuvre est donc moyenne, mais malgré tout j'y ai vu un formidable texte lyrique qui me berce au grè des paysages et des vents évoqués dans les différents chapitres.

La poésie (ou lay) est très courte en soi, le texte est accompagnée d'une préface évoquant la génèse et le motif de cette publication posthume, et d'une analyse de texte sur le chant, l'importance des chants et les anciennes structures.


Ce n'est pas que je passe mon temps à lire (Enfin, si un peu quand même), c'est surtout qu'il m'est plus facile de retrouver des critiques écrites sur Babelio que de sortir des limbes de mes souvenirs d'autres sorties, trucs, etc.

25 septembre 2013

Confession d'un automate mangeur d'opium (Gaborit & Colin)

Je ne suis pas particulièrement adepte du Steampunk, plus par méconnaissance qu'autre chose. Mais j'ai aimé ce roman.
Cette univers parisien pendant l'exposition universelle, revu et corriger au steampunk est très romantique avec quelques idées écologiques ou au contraire très industrielles (J'ai du mal à trancher car d'un côté l'énergie utilisée pour alimenter leur technologie semble propre, mais d'un autre côté, il y a une course à l'automatisation et l'industrialisation...).
J'ai apprécié découvrir nos deux héros, frère et soeur à la relation un peu ambigu. Lui est aliéniste (Psy) spécialisé dans les troubles de l'éther (La fameuse source d'alimentation qui semble provoquer des effets nocifs lors d'une exposition forte), elle est actrice en vogue avec beaucoup de charme, mais lesbienne (Désolé messieurs).
L'auteur alterne de narrateurs entre les deux héros, ce qui contribue à modifier le point de vue, et peut aider au processus d'identification. Quoique, parfois, j'avais un peu de mal à retrouver qui était qui en début de chapitre.
Les deux se retrouvent à mener l'enquête suite à la mort suspecte d'une amie de Margo, en ce sens, c'est un polar, voir même un thriller.
J'ai pratiquement tout apprécié sauf l'ambiguité du titre: J'attendais des chapitres du point de vue de l'automate, au final, il n'a que peu d'importance dans ce roman, on se concentre sur un passé qui n'est plus au détriment du présent le tout orienté quasi exclusivement sur nos héros et sur le créateur de l'automate. J'ai trouvé cela très dommage.

Résumé repris chez l'éditeur Bragelonne :
Paris, 1889. Un monde en transition, où les fiacres côtoient les tours vertigineuses des usines. Une ville brumeuse envahie par les aéroscaphes, d’étranges machines volantes qui quadrillent le ciel, et des nuées d’automates cuivrés... C’est dans cet univers révolutionné par l’éther, la substance verte aux propriétés miraculeuses, que la comédienne Margaret Saunders doit résoudre le mystère de la mort de sa meilleure amie, tombée d’un aérocar en plein vol. Sur la piste d’un créateur de robots dément, Margo, secondée par Théo, médecin dans un asile d’aliénés, va découvrir au péril de sa vie les dangers cachés de l’envoûtante vapeur.

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24 septembre 2013

Le Crépusculaire (Matthieu Gaborit)

Encore une édition coup de coeur, j'ai craqué sur ce livre pour 2 raisons : L'auteur (J'aime beaucoup ce que j'ai pu lire de Matthieu Gaborit) et l'édition (Une magnifique édition reliée, illustrée, tout ce que j'aime). Au final, je ne savais même pas de quoi il retournait, et le titre "Les Crépusculaires" ne m'aidait pas à en savoir plus. Je me disais juste que ce texte ne respire pas la déconnade.
Après avoir déshabillé le livre, je découvre qu'il s'agit d'un regroupement des trois livres :
- Le Souffre-Jour
- Les danseurs de Lorgol
- Agone


Ces trois livres se suivent et sont l'histoire d'Agone, enfin une partie charnière de sa vie.


Le Souffre-jour :
Dans cette première partie, nous faisons la connaissance d'Agone. Je suis partagée concernant ce personnage, le héros du livre. D'un côté j'ai une profonde compassion, car malgré sa bonne volonté, il se retrouve embarquer dans de sombres histoires, d'un autre, j'éprouve une certaine répulsion pour lui, à cause de son passé, de son indécision car s'il ne prend pas les décisions, il se conforme aux jugements et aux prises de positions de son entourage, faisant sienne les opinions. En gros, il est trop maléable.
Concernant l'histoire, Agone est l'héritier d'un baron venant tout juste de décéder. En opposition avec son père, il souhaite devenir une espèce d'enseignant itinérant mais le testament de son père l'oblige (S'il ne veut pas, la magie l'y obligera) à aller passer 6 Jours dans une école très particulière : le Souffre-jour, école connu pour modifier considérablement ses élèves.
En allant au Souffre-Jour, Agone découvre les premières manipulations à son encontre, mais il devra jouer le jeu pour survivre, les autres élèves de l'école voyant d'un mauvais oeil sa venue. Du coup, il se retrouve dans un monde sombre et sournois, obligé de naviguer à vue dans les méandres des complots politiques. Car c'est là le Souffre-Jour : une école utilisant la magie pour créer des espions aussi habile en manipulation magique qu'en combat d'épée.

Les Danseurs de Lorgol:
Dans ce deuxième volet, Agone a abandonné l'idée d'être un précéptoral (Un prof itinérant) et a quitté le Souffre-Jour avec perte (Beaucoup de perte) et fracas. Mais il n'est pas parti seul, l'accompagne : Pénombre, sa rapière (Lame) magique avec laquelle il peut rentrer en communication et combattre ses ennemis avec une soif de sang sans égal, Amertine, une fée noire qui est aussi la mère de Pénombre. Son apparence a aussi été modifier, il est devenu un membre de Souffre-Jour au teint de cendre et à gagner une capacité magique, celle de pouvoir utiliser l'Accord une forme de magie à partir de la musique.
Agone est donc de retour dans la ville de Lorgol, ville où son père l'a éduqué pour être un assassin (Pas très glorieux). Agone a pris un peu, un tout petit peu confiance en lui, désormais, il veut apprendre la magie et pour cela, il se dote d'un danseur, être qui apporte la vrai magie à leur utilisateur/possesseur à travers leur danse.
Mais la guerre arrive sur les terres, l'ennemi s'affiche et avance ses pions, pendant que Lerschwin met en place son plan pour détruire les autorités magiques pour "Libérer la magie" et surtout devenir lui-même le grand manitou. Et Agone se retrouve avec une cible dans le dos concernant les diverses complots qui ont fait de lui leur pion.


Agone:
Dernier volet des chroniques du Crépusculaires, Agone est l'un des rares mages (Oui, à défaut, il est devenu mage) à avoir survécu à la grande purge de Lerschwin, lequel a été réduit à néant. Maintenant, pratiquement tous les jeux ont été révélés, et Agone devient le héros de la résistance face à l'invasion des pays frontaliers. Ces diverses combats l'ont profondément transformé, et maintenant, il est pratiquement en accord avec sa nature profonde et ambivalente, capable de tuer ou de protéger selon sont bon vouloir.
Agone se retrouve à tenter d'unir les baronnies du royaume défait par l'ennemi, mais il doit aussi se battre contre de plus en plus d'ennemi, ce dernier prend plusieurs visages : aux Keshites et aux janréniens (j'aime décidément par ce mot), s'ajoute une bande de tarée de religieux extrêmistes décidées à lancer une deuxième croisade dans le royaume en tuant tout le monde sur son passage.
Agone va devoir sacrifier beaucoup pour sauver son royaume, car depuis longtemps, sa vie n'est plus importante face à l'intérêt du plus grand nombre et de ses amis en particulier.
Ce qui marque le plus au fil de ses volumes, c'est le poids qui pèse sur les épaules d'Agone, il gagne en compétence certe, mais à chaque fois, il y a un prix à payer, son âme lui échappe peu à peu au profil de la politique et de l'engagement qu'exige chacun des peuples de sa part. C'est ce qui rend Agone attachant et attire notre compassion. après, je reste impressionné par la qualité de l'intrigue mise en place par Matthieu Gaborit, j'ai parfois été surprise par quelques reviremment de situation (de temps en temps, je voyais tout de même le coup venir), ce qui est très agréable pour moi.
Conclusion, je conseil cette lecture pour les adeptes du genre. Pas forcément sur cette édition, on peut aussi la trouver au format poche chez d'autres éditeurs

23 septembre 2013

Lady Chatterley (DH Lawrence)

Plusieurs mois sans message, désolé, en ce moment, je suis surtout concentrée sur mon compte Babelio. Je reposte quelques critiques par ici.

Lecture fini samedi soir, je ne m'attendais vraiment pas à ça, je ne connaissais ce livre que par oui-dire, tout le monde s'accordant sur deux points :
1- Il faut le lire.
2- Ce livre appartient à la catégorie littérature érotique.

Si j'adhère au premier point, le deuxième est complétement bidon de mon oeil du 21ème siècle. Je comprend que le langage courant utilisé dans le texte puisse choqué le lectorat du début du 20ème siècle, mais je crois que le plus choquant était le couple allant au-delà des castes sociales. On est loin du Harlequin avec cette lecture.
Plus qu'un texte sur l'amour ou le sexe libre, j'y vois en priorité un texte politique et sociale : la classe ouvrière et l'aristocratie s'affronte dans ce roman.

Détaillons un peu. Lady Constance Chatterley se retrouve à la fin de la guerre dans la fleur de l'âge, pleine de vie et hélàs avec un mari estrophié ayant perdu l'usage du bas de son corps, ce qui signifie : pas de sexe et pas de bébé. Issu de la haute, isolée et entourée uniquement d'ouvrier, Lady Chatterley dépérit peu-à-peu jusqu'à ce que son mari l'autorise à avoir une relation extra-conjugale (même s'il n'imaginait pas qu'elle le prendrait au pied de la lettre). CC (Constance Chatterley) va alors jeter son dévolu sur le garde chasse du domaine et entamer une liaison qui ira rapidement au-delà de la simple union physique.

Jusqu'ici, on pourrait effectivement être dans le roman érotique. Mais le roman va bien au-delà de ce banal résumé. Tout le récit semble tourner autour de cette question : Une dame de la haute peut-elle être heureuse en vivant avec un ouvrier ? Et on ajoute tout un tas de variante à ce débat sans fin. C'est la grosse longueur du roman, l'absence d'évolution a pesé sur ma lectur me donnant parfois envie de sauter des pages, j'avais la sensation de lire continuellement le même chapitre (Gloire à Ducan qui fait enfin avancer le débat sur les 20 dernières pages).

Dans tous les cas de figure, on retrouve l'égoïsme masculin, son désir de domination sur la femme : Que ce soit Clifford, le mari estropié qui domine sa femme de ses exigences, de sa condescendance, ou Parkin qui cherche à la dominer en la transformant en "son épouse", obéissante au désir de son homme exclusivement. Dans tous les cas, on y voit des hommes cherchaient à étouffer les désirs de liberté ou plus simplement d'autonomie de la femme à cause de leur propre jalousie et sentiment d'insécurité.
En cela, le débat est déjà féministe.

Mais on retrouve également cette confrontation permanente des basses-classes et des hautes, chacunes "crachant" sur l'autre avec un sentiment de superiorité et surtout une incompréhension totale de l'autre être humain. Chaque classe campe sur son opinion, ses idées, toujours condescendant envers les mérites de l'autre classe. Ce qui ne fait qu'accuenter les différences, CC (dont le père est un artiste, alors ce n'est pas pareil... je déteste cette expression qui pue la condescendance) tente de naviguer entre les deux mondes affichant une affection pour les qualités des uns et des autres et un mépris pour leur défaut respectif : elle loue l'humanité et la passion qui anime les ouvriers d'un côté et l'éducation de la bourgeoisie.
On sent tout de même un partie pris de l'auteur pour la classe ouvrière et le socialisme, pour ne pas dire le communiste, Clifford se fait de plus en plus cruel au fil de texte, son humanité est progressivement effacé pour se concentrer sur la domination et l'appat du gain, alors qu'au contraire, les idées de la classe ouvrière prennent de plus en plus de place, le tout présenté sous un regard charitable. En écrivant que tout le monde est égaux, l'auteur sous-entend pour moi que toutes les richesses devraient être partagées et que les riches, ces poids morts de la société (Non, ce n'est pas un hasard si le corps de Clifford est à moitié mort), devraient travailler avec le même acharnement que les ouvriers.

Au final, je conseille cette lecture pour une analyse politique et économique des classes sociales du début du 20ème siècle, pas pour la lecture d'une histoire d'amour qui tourne en rond et qui m'a profondément ennuyé au delà des premiers émois.

7 juin 2013

Velouté de radis noir

Il y a quelques semaines, je te parlais du site tousprimeurs, pour les paniers de fruits et légumes.

Dans le dernier panier commandé, je m'attendais à avoir une botte de radis roses (c'est pas mon truc) et en regardant le contenu du panier, SURPRISE : un gros truc noir... Qu'est-ce donc ? Je suppose humblement qu'il s'agit d'un radis noir (Je vérifie une fois arrivée à la maison et oui, c'est un radis noir). Je suis perplexe et je cherche comment dompter ce légumes.

Je trouve finalement la recette d'un velouté de radis noir sur le site de marmiton, plutôt pas mal, alors je partage la recette avec toi dont les quantités ont été adaptées pour ma consomation (moi toute seule, 2 assiettes).


Ingrédients:

  • 1 radis noir
  • 1 petite pomme de terre
  • 1 morceaux de beurre
  • 300mL de bouillon de volaille
  • 1 portion de fromage fondu (genre vache qui rit, kiri, fromage frais cuisine elle et vire dans mon cas)
  • 1 càs de crème fraîche
  • un peu de fleur de sel

Recette:

  • Eplucher le radis et la pomme de terre et couper le tout en petit dés.
  • Faire revenir 2 min les dés de radis dans le beurre, puis ajouter les pommes de terre et les 2/3 du bouillon.
  • Laisser à couvert 1/2 heure jusqu'à ce que les dés soit fondant.
  • Sortir du feu, ajouter le fromage et la crème, mixer le tout, ajouter au besoin du bouillon
  • Passer au chinois pour filtrer les filaments de radis.
  • Ajouter une pincée de fleur de sel. et servir.
23 mai 2013

Jeudi de la Celtic

Rien ne va plus, des Jeudis de la Celtic 2 semaines d'affilés ? Comme je vois le bout de cette Lady, j'ai encore plus envie de la reprendre. Alors ce week-end, j'ai profité de ce congés pluvieux pour reprendre ma petite aiguille qui commence à être considérablement oxydée.
Les évolutions ne sont pas très visibles à mes yeux, même si j'ai presque fini l'arrière de la robe, car les tons sont très clair et se fondent avec la toile.
Il me reste le fil métalisé sur cette partie (et le bas de la robe qui achèvera le travail.

Encore quoi, quelques dizaines d'heures de travail pour achever cette broderie, j'ai hâte de la voir accrocher sur mon mur, je l'espère pour cet été (A défaut de l'avoir dans le ciel). Je suis retombée sur le premier message de la celtic summer datant de Janvier 2012, pratiquement 1 an et demi. (Je suis en train de mettre la charrue avant les boeufs, je n'ai pas encore fini le travail).

Je t'avoue que je commence à me lasser de cette dame (Sachant qu'il me restera encore l'automne et l'hiver, notre chemin commun est encore long). Il faut que j'alterne avec d'autres projets, ce qui est facile au vue de la quantité de projet en attente dans mes tiroirs à malice : Entre crochet, tricot, broderie, couture, calligraphie, cartonnage, je peux très largement m'amuser.
Une photo globale :


  La Semaine Dernière :

22 mai 2013

Iron Man 3

Le film n'est presque plus à l'affiche, mais je ne voulais pas le voir pendant les vacances scolaires, dans une salle bondée, avec plein de personnes irrespectueuses avec leur téléphone portable.

Bref, j'ai attendu, et j'ai pu profiter d'une grande salle, même l'une de mes préférés de Paris, avec quoi, une douzaine de personnes. Un pur bonheur pour moi.

Pour tout dire, après avoir vu la bande-annonce plutôt sombre du film, j'ai hésité: Tony Starck est pour moi un héros tourmenté, mais surtout cynique et rempli d'humour, le film se doit de réfléter ce trait de caractère, et j'ai eu l'impression que le film allait dénaturer mon héros préféré du moment. Alors, j'ai attendu, et j'ai demandé autour de moi s'ils avaient vu le film et s'ils l'avaient apprécié (Sans pour autant me reveler l'histoire).

Leur opinion m'a rassuré et j'ai profité de la dernière semaine de film au Max Linder Panorama pour aller le voir.

On retrouve donc Tony, Pepper, Rhodey et Happy plusieurs mois après les évènements de New-York (Bref, The Avengers). Tony souffre d'angoisses, ce qu'il a vu et ce que son intelligence lui permet de deviner l'inquiète. Il veut à tout prix protéger ses amis, sans pour autant être convaincu de ses propres capacités.

Mais l'histoire avec un grand H le rattrappe en la personne du "Mandarin", un terroriste particulièrement brillant et charismatique qui en veut aux Etats-Unis d'Amérique et à Tony Starck en particulier. Celui-ci le met à mal, poussant Tony à affronter ses propres démons et à faire une introspection sur sa véritable nature.

 

Tony est sombre en solitaire, mais en fanfaron qui est, les intéractions avec ses amis nous redonnent le mordant du personnages, même si par moment il ne s'agit que d'une simple façade bien fragile. Ce que j'ai réellement apprécié au fil des films, c'est cette descente dans l'âme de Tony, au début, on effleure simplement l'image de Tony, puis on descent dans le deuxième film sur les craintes et les motivations de Tony, pour descendre dans le troisième dans les trfonds de son âme et de ses doutes. C'est l'avantage d'une saga si elle est bien construite, on apprend à connaître les personnages.

Synopsis (Repris sur Allociné):

Tony Stark, l’industriel flamboyant qui est aussi Iron Man, est confronté cette fois à un ennemi qui va attaquer sur tous les fronts. Lorsque son univers personnel est détruit, Stark se lance dans une quête acharnée pour retrouver les coupables. Plus que jamais, son courage va être mis à l’épreuve, à chaque instant. Dos au mur, il ne peut plus compter que sur ses inventions, son ingéniosité, et son instinct pour protéger ses proches. Alors qu’il se jette dans la bataille, Stark va enfin découvrir la réponse à la question qui le hante secrètement depuis si longtemps : est-ce l’homme qui fait le costume ou bien le costume qui fait l’homme ?

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