Envie de ...

Envie de parler mais je ne sais pas de quoi, envie de coucher des mots sur le papier, enfin sur le net. Envie de chanter mais quoi (Cindy Loper me trotte en tête depuis la BA de Baby-Sittor), envie de vivre autre chose, envie de dormir car je suis toujours fatiguée, envie de tout, envie de rien, envie de ne pas rester dans ce bureau. Envie de faire une pause autour d'un boulot où je me sens inutile car inactive.

En fait, j'ai surtout une envie typique d'informaticien: une envie de coder; et j'ai deux autres envies : dormir mais je l'ai déjà dit, et envie de sortir prendre des photos au hasard, développer ce désir de figer des instants des images numériques, d'apprendre à développer mon regard, apprendre un art nouveau. J'ai envie de me sentir douer dans un domaine, j'ai envie d'une passion, j'ai envie que l'on me dise que je suis forte, douée, que l'on me félicite.

J'ai envie d'être narcissique, égocentrique. J'ai envie d'avoir un talent. J'ai besoin de me sentir exister autrement que comme une forme de parasite inutile de la société.

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Arph, l'euphorie d'hier est partie, faut dire hier, je faisais du Java, quel bonheur d'être actif.

Comments

[valentine]

Ce serait une excellente idée. Surtout que parfois, des étrangers finissent par te dire les mots que tu as besoin d'entendre, parfois au hasards d'une conversation, au détour d'un commentaire.

Les mots qui défilent sous nos yeux peuvent nous apporter le sourire pour la journée. Que ce soit ceux que nous écrivons pour dépeindre et cracher nos émotions que ceux qu'ils sucittent.

Bise

[YvesEsclanchier]

Chère valentine,

comment te dire combien tes mots, que je lis aujourd'hui, résonnent dans ma tête.. J'écrivais Samedi dans ce que j'appelle mon vade-mecum perso. Il était 19h09 !

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...Envie de Se jeter sur le papier, envie de jeter sur le papier...Jeter quoi? Il n'y a rien à jeter, que cette envie maladive désormais : 'écrire'. Trouver dans les mots un peu de paix. dégoté adresse apa...Pourquoi? Se jeter à la face du monde, et ne pas oser le faire. C'est toute l'ambiguïté du journal. Avoir cette vie à soi, si difficile à libérer quand on est deux, tout simplement pour ne pas blesser, ou ne pas inquiéter. Comment réussir, trois ans après, à intégrer ce séïsme de 2002. Ces soucis de santé, presque dérisoires, qui font de vous une autre personne, ils sont là ces effets secondaires. Loin de l'amnésie, loin de ces soucis de concentration, loin de ces pauvres soucis épileptiques. Le séïsme, il est dans la rupture. Je passe brutalement d'un univers à un autre univers."


Ben dis donc, maintenant que j'ai publié ça chez toi, il ne me reste plus qu'à le ressortir dans mon blog à moi, avec le reste...
A bientôt l'informaticienne.. ( eh ! lui! il est informaticien aussi, d'abord.. même s'il se sent un peu perdu maintenant, il a la mémoire qui flanche..)