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La Pensine de Valentine
14 février 2011

11- Cliges (Chrestien de Troyes)

La première partie de la lecture de ce roman évoque l'histoire d'amour entre Alexandre et Soredamour, les deux parents de Cligès. Soyons clair : c'est gnangnan, voir cul-cul la praline, mais en même temps mignon (Donc, les personnes en mal de récit de combat chevaleresque - Passez votre chemin). Pour satisfaire la gente masculine, il y a tout de même quelques scènes de guerre prouvant la valeur d'Alexandre, ce grec venu se mettre au service du Roi Arthur pour prouver sa noblesse en dépit de son titre de naissance, de ses richesses ou de son aspect physique.

Dans la deuxième partie, on parle de Cligès, oui enfin, et il s'avère qu'il vit le même genre d'histoire d'amour que son père, autrement dit, il souffre d'un excès de timidité avec sa chère et tendre amie ce qui limite les conversations. Cligès va essayer d'impressionner (avec succès, Cligès étant un grand guerrier) la belle Fénice qui de son côté fera tout pour rester vertueuse vis-à-vis de son cher et tendre ami, même s'il ignore le combat qu'elle mène.

Comme toujours, les récits sont un ode aux codes de la chevalerie, à la courtoisie et aux vertus chrétiennes.

Quatrième de couv ' (Repris sur le site de l'éditeur La Pléïade):
Premier écrivain de l'histoire de notre littérature : le premier sous le nom duquel on ait placé plusieurs ouvrages mis «en roman», c'est-à-dire en français, et qui forment une œuvre. Fondateur d'un art de conter et d'un univers à conter, autour d'un roi, Arthur, d'une cour que résume un symbole, la Table Ronde, et de quelques héros auxquels s'identifier pour se perdre dans un éternel hier. Faiseur de mythes, créateur d'un objet religieusement mis en scène et aussitôt retiré, interdit, rendu à jamais désirable, le Graal. Poète de la beauté, du désir, de la joie, de l'amour qui tantôt brille comme l'or des cheveux d'une reine, découverts par Lancelot sur un peigne qui fait signe au bord du chemin, tantôt revêt aux yeux de Perceval, réconcilié avec Dieu au soir du Vendredi saint, les éblouissantes couleurs du sacré. Un poète, un maître, un fondateur, un écrivain : tel est Chrétien de Troyes. Du reste, de sa vie, de son visage, on ignore tout. On sait seulement ceci : il vécut à la fin du XIIe siècle dans la première ville de Champagne, et il laisse cinq des dix romans les plus importants de son époque, un style à imiter, des modèles à admirer, des questions à résoudre, de quoi réveiller l'enfant qui est en nous, et rêver pendant toute une vie d'homme.

Repris sur wikipédia:

Cligès ou la Fausse morte est le deuxième roman courtois de Chrétien de Troyes, écrit après Érec et Énide vers 1176. Cette œuvre rédigée en vers octosyllabiques nous est connue par sept manuscrits différents et des fragments[1]. Il fait partie de la forme romanesque que Chrétien de Troyes développe en tant qu'invention. Avec la démarche du nouveau, Chrétien de Troyes sort du principe de l'épopée, raconter l'histoire, et crée le principe du roman moderne, raconter une histoire.

Fils d’Alexandre et de Soredamor, petit-fils de l’empereur Alexandre de Constantinople, Cligès serait le neveu de Gauvain. Neveu d’Alis de Constantinople, il tombe amoureux de sa tante Fénice.

Ce personnage est également cité dans La Vie de Caradoc, le Roman de Jaufré, Les Merveilles de Rigomer et Méraugis de Portlesguez.

Retour sur les défis :
La PAL descend toujours à une superbe vitesse (je suis fière de moi :) ) et mon challenge Rentrée Littéraire 1220 avance tout pareil.

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