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La Pensine de Valentine
25 août 2009

Le Jeu de l'Ange - Extrait

Je ne sais pas si tu t'en souviens, mais mon dealer m'avait offert un petit volume, offre de découverte du futur Carlos Ruiz Zafon (Sortie depuis) contenant les 40 premières pages. Voilà, je l'ai finalement lu.

Je n'ai absolument pas été captivé par cet extrait, qui m'a même dégoûté de l'envie d'acheter le volume à la lecture de la quatrième de couv. Brouillon, j'ai eu l'impression de voir un assemblage de texte sans réel lien, une ébauche d'histoire ici ou là qui permettront certainement à l'auteur de se raccrocher aux branches lorsqu'il sera en panne d'idée. Pédant, c'est le principal trait de caractère du narrateur/personnage principal, c'est aussi le style d'écriture, le genre de livre à n'utiliser que des mots de plus de tois syllabes comme on dit, pour montrer l'étendu de son savoir et impressionner les plus crédules. Incohérent, parce qu'on ne sait pas de quoi il s'agit : Fiction (mystère ou paranormal), Polar, Romance, ... un peu de tout, et donc beaucoup de n'importe quoi. Ce n'est pas que je n'aime pas le mélange des genres, c'est plutôt que je n'aime pas CE patchwork de style.

Quatrième de couv'(Repris chez l'éditeur Robert Laffont): « Je t’emmènerai dans un endroit secret où les livres ne meurent jamais et où personne ne peut les détruire… »
Barcelone, années 1920. David Martin, dix-sept ans, travaille au journal La Voz de la Industria. Son existence bascule un soir de crise au journal : il faut trouver de toute urgence un remplaçant au feuilletoniste dominical. Sur les conseils de Pedro Vidal, chroniqueur à ses heures, David est choisi. Son feuilleton rencontre un immense succès et, pour la première fois, David est payé pour ce qu'il aime le plus au monde : écrire.
En plein succès, David accepte l’offre de deux éditeurs peu scrupuleux : produire à un rythme effréné des feuilletons sous pseudonyme. Mais après quelques années, à bout de force, David va renoncer. Ses éditeurs lui accordent alors neuf mois pour écrire son propre roman. Celui-ci, boudé par la critique et sabordé par les éditeurs, est un échec. David est d'autant plus désespéré que la jeune fille dont il est amoureux depuis toujours - et à laquelle le livre est secrètement dédié - va épouser Pedro Vidal.
Son ami libraire, Sempere, choisit ce moment pour l’emmener au Cimetière des livres oubliés, où David dépose le sien. Puis arrive une offre extraordinaire : un éditeur parisien, Corelli, lui propose, moyennant cent mille francs, une fortune, de créer une texte fondateur, sorte de nouvelle Bible, « une histoire pour laquelle les hommes seraient capables de vivre et de mourir, de tuer et d’être tués, d’offrir leur âme ».
Du jour où il accepte ce contrat, une étrange mécanique du meurtre se met en place autour de David. En vendant sa liberté d’écrivain, aurait-il vendu son âme au diable ? Épouvanté et fasciné, David se lance dans une enquête sur ce curieux éditeur, dont les pouvoirs semblent transcender le temps et l’espace.

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