La Règle de Quatre
Désolé, mea Culpa et tout et tout. Hier soir, en rentrant, je voulais broder, si je te jures, mais ce livre à pleurer, crier, j'ai pas résisté, je l'ai cagolé toute la soirée, puis finalement, j'en ai eu marre de l'entendre se plaindre, alors je l'ai achevé.
En vrai, je ne possède pas cette édition, mais celle de "succès du livre". J'ai acheté ce livre par défaut car je n'avais plus rien à lire pour le train du retour de ce week-end, ayant malencontreusement achevé la lecture de celui en ma possession à l'allée de mon voyage (en même temps, il ne me restait qu'une toute petite dizaine de pages). Alors, 400 pages, arrivée à la 200ème (environ), l'action démarre. On a droit à une longue présentation des personnages, du passé, de la situation présente au travers de souvenirs, de récit, d'annecdotes. Bizarrement, ça ne pose pas de problème, c'est juste une surprise de découvrir le numéro en bas de pages. La lecture est fluide, instructive. C'est très agréable d'évoluer dans ce thriller (y'a écrit trhiller sur la couverture). Alors, pour nous vendre le truc, on nous annonce un mélange de Scott Fitzgerald (jamais lu), d'Umberto Eco (pas quand même) et de Dan Brown (pas dur de faire mieux - alors beaucoup mieux). Pour tout te dire, j'ai eu beaucoup de mal à lever les yeux du bouquin en sortant du bus ou même dans mon appart. J'ai honteusement délaissé les broderies, oui, je l'avoue (ouais, en fait, rien à foutre, je fais ce que je veux).
Résumé (pillier sur Amazon tout comme l'image d'ailleurs): Depuis 1499, des savants tentent de décoder un chef-d'oeuvre de la Renaissance, Le Songe de Poliphile. Ecrit en cinq langues, orné de gravures érotiques et violentes, ce texte a résisté à tous les assauts, brisé des destins, des amitiés et des vies. Pourtant, deux étudiants de Princeton osent s'y mesurer et, au fil de messages cachés, découvrent l'histoire d'un prince du Quattrocento et l'existence d'une crypte secrète qui recèle des trésors inouïs. Ils croyaient échapper à la malédiction de cette énigme. Mais pour la défendre, certains sont prêts à mourir, et à tuer.