Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Pensine de Valentine
26 août 2009

36 - Ménéxène

sieste Encore une lecture pour le moral - c'est-à-dire rapide qui me permet de rapidement voir mon fichier descendre, le nombre KO étant remplacé par des OK (Euh, je tiens à jour le fichier Excel de ma bibliothèque en notant les lus, non-lus, en-cours, et plein de petites choses, enfin, je t'explique tout ça à la fin du mois, ou début Septembre.

Alors là, j'ai rarement eu une lecture aussi chiante, mais chiante, et dire qu'il ne fait qu'une quinzaine de pages, j'aurai pourtant juré qu'il en comptait 10 fois plus. On assiste, certes à un pastiche de l'éloquence de politiciens à travers l'éloge funèbre de soldats mort au combat. Mais alors franchement, c'est long.
Socrate explique qu'il est aisé d'effectuer une improvisation d'une éloge funèbre d'Athénien lorsque l'assistance est elle-même athénienne. Il suffit d'encenser l'assistance. Et il s'y emploi, en gros, on loue dans son discours la terre entière, et au final, très peu les soldats.

Commentaire (Repris sur Wikipédia):
Le Ménexène (en grec ancien ?e???e???) est un bref dialogue de Platon contemporain du Gorgias. Il a été probablement écrit un peu après -387, date de la paix d'Antalcidas, dernier événement historique décrit dans son discours.
Dans ce texte, Socrate s’attaque à la rhétorique. Le dialogue commence par une conversation entre Socrate et le jeune Ménexène qui s’apprête à faire ses débuts dans la vie publique. Socrate fait un éloge ironique de l’éloquence d’apparat, et en particulier des épitaphioi, discours en l'honneur des soldats morts à la guerre. Socrate récite alors lui-même une oraison funèbre, qui vient selon lui de sa maîtresse de rhétorique, Aspasie, maîtresse de Périclès. Cette oraison forme l'essentiel du dialogue.
Ce dialogue complète le Gorgias qui s’attaque à l’éloquence politique et judiciaire. Il n' y a cependant pas de leçon, seulement un pastiche d'épitaphios destiné à démontrer la vacuité du genre qui repose sur des « ficelles » que n'importe qui, un tant soit peu habile, peut manier. Il discrédite ainsi la fonction d'orateur et la sépare de celui qui conçoit le discours (Aspasie, en tant que femme et étrangère, n'aurait jamais eu le droit de prononcer l' épitaphios). Le discours de Socrate est truffé d'imprécisions ou d'erreurs historiques, voire d'incohérences (la plus grande étant de citer la paix d'Antalcidas se déroulant plus de 10 ans après la mort du philosophe), renforçant ainsi l'image de parodie de la pratique discursive.

Publicité
Publicité
Commentaires
La Pensine de Valentine
Publicité
Archives
Publicité