La Forge des Epreuves

Enfin, j'ai réussi à la finir, c'est pas qu'il est mauvais, bien au contraire, c'est juste qu'il est assez long quand on ne fait que lire durant les trajets quotidiens menant à mon boulot. Il est une parfaite conclusion à la trilogie, l'aspect philosophique est beaucoup plus important que dans les précédents tomes, il clarifie la plupart des questions restées en suspens.

On se souvient que dans le premier tome on étudiait la génèse d'une lame, les différentes phases que devaient prendre l'acier, la matière première de toute bonne épée. Dans le deuxième, on passait à un arc de type composite pour être précis, on apprenait les différentes étapes et les règles régissant le fonctionnement d'un bon arc. Ici, nous étudions les armures, la forge des épreuves est d'ailleurs l'atelier chargée de tester les armures, leur solidité, en gros, s'il s'agit d'une bonne pièce. Pourquoi est-ce que j'appuie particulièrement sur ce point ? Parce qu'il s'agit de la métaphore principale de ce volume, l'armure, c'est aussi l'homme, sa façade, sa résistance face aux soucis quotidiens.

On pourrait presque dire qu'il mettait destiné vu mes préoccupations actuelles.

Tout ça pour dire, qu'il m'a vraiment plus, autant pour les actions, les descriptions que la philosophie. Voilà, c'est tout, merci pour ton attention.

Résumé (Repris sur le site de Bragelonne): Après des années passées à saper des tunnels sous les défenses de la cité d’Ap’Escatoy, Bardas Loredan, autrefois avocat-escrimeur et responsable de la chute de la Triple Cité dont il avait la charge, est devenu un héros de l’empire. En guise de récompense, on lui confie un travail administratif rébarbatif dans un coin reculé du pays où il doit s’assurer de la bonne qualité des armures forgées pour l’armée.
Mais la chute d’Ap’Escatoy ouvre soudain des possibilités imprévues d’expansion pour l’Empire : les terres des hommes des plaines. Et Bardas est l’homme que leur roi redoute le plus.
Apparemment, pas même la Forge des Epreuves ne peut tenir Bardas éloigné de l’arène sanglante de la guerre, de la politique – et de la famille.