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La Pensine de Valentine
3 mai 2007

Une Fille comme les autres

J'ai dévoré ce livre, effrayant, d'autant plus qu'il relate, et encore de façon purgé un fait divers ayant eu lieu aux Etats-Unis durant les années 60s. J'ai pleuré, j'ai été choqué, j'ai voulu l'aider, j'ai voulu savoir ce qu'il allait arriver à Meg, à Susan et aussi à David.

Du coup, je n'ai pas pu m'empêcher de réfléchir à la réaction que j'aurai dans une telle situation : Est-ce que je resterais passive ? Est-ce que je me rendrais complice ? (Non, ça je ne crois pas une seule seconde) Ou bien encore, est-ce que j'agirai en conséquence ?

En fait, c'est assez amusant que je me pose la question, alors que j'en connais la réponse. Mon manque de confiance en moi me pousse à me dire que je resterai passive, parce que blablabla. Et mes souvenirs me disent le contraire, je me souviens m'être jetée sur un garçon dans ma rue alors que je n'avais pas 10ans parce qu'il martyrisait à coup de barre de fer un tout jeune gamin de 3 ans à peine. Ensuite, la mère du boureau en herbe est sorti à la fenêtre (c'était la comère du quartier) et elle s'est mise à m'emgueuler parce que j'osais m'opposer à son fils. Là, je me suis mise à lui hurler dessus, lui dire ses 4 vérités. Elle n'a rien dit, trop surprise qu'une gamine ose s'opposer. Alors, dans une telle situation, je sais que je me serais levée, que j'aurai fait quelque chose, et j'en suis fière.

Résumé (Repris sur le site de Bragelonne): Un simple fait-divers dans l’Amérique des années cinquante. Dans une banlieue paisible où la vie est tranquille et ordinaire, une adolescente, Meg, et sa jeune sœur handicapée ont été placées chez une tante éloignée après le décès de leurs parents. La tante a une certaine idée de l’éducation. Ses brimades, d’abord anodines, font vite place à des accès de rage, des caprices cruels, et bientôt un atroce supplice dans lequel elle entraîne ses trois fils, puis les autres garçons du voisinage. L’un d’eux, pourtant, refuse de participer mais ne peut se résoudre à s’opposer à l’autorité de cette femme. Il sait qu’il doit prendre une décision d’adulte : faire un choix entre l’amour et la luxure, entre la compassion et le mal.

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Commentaires
J
J'ai souvent rêvé de pouvoir proposer à Cosette le dilemme d'avoir à choisir entre une fin effroyable ou un effroi sans fin.<br /> <br /> Puis j'ai fréquenté Umberto Eco qui nous disait que c'est la prescience de la fin qui rend le récit si suave (Le comte de Montecristo qui nous fait jouir de tous les malheurs que nous savons punis et vengés à la fin), comme Barthes qui explique que le sens n'est pas au bout du roman mais qu'il le traverse.
La Pensine de Valentine
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