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La Pensine de Valentine
16 février 2010

Sherlock Holmes


Image reprise sur Allociné

Semaine riche en séance cinématographique, voici la deuxième séance : Sherlock Holmes.
Comment dire ? J'ai adoré! J'ai adoré l'ambiance glauque du Londres industriel, j'ai adoré chercher à comprendre Sherlock, j'ai adoré comprendre comment le "magicien" réussissait ses tours (Vue que c'est un Sherlock Holmes, la solution était obligatoirement rationnelle), j'ai surtout adoré la relation entre Sherlock et Watson.

Le lien entre les deux compères est quasi-fusionnelle. Certains diront qu'il y a de l'homosexualité dans l'air, mais j'ai plus pensé à deux frères, presque des jumeaux d'adoption.
Holmes d'abord, égocentrique, malicieux, il se focalise avant tout sur les mystères, bien qu'il exige beaucoup de Watson en usant de manipulation primaire, il souhaite le bonheur de son ami, craignant simplement d'être seule.
Quant à Watson, il faut bien l'avouer, il a un côté Saint-Bernard, il donnerait sa vie pour un ami, et surtout, il n'est pas duper des manœuvres de son compère, titiller par la même curiosité quoique n'excellant pas au niveau du célèbres enquêteurs.
Ces deux-là font une sacré paire, chacun complétant l'autre, Watson quoique victime de son addiction aux jeux apporte une stabilité émotionnelle, un repère dans un monde chaotique de Holmes; Holmes, lui, apporte de la passion, de la folie et surtout de l'action dans la vie de cette ex-soldat qui serait un peu terne sinon.

Le film fonctionne très bien avec ce duo, les touches féminines sont assez fortes pour ne pas être totalement écrasé, l'humour est décapant, mais le plus impressionnant reste pour moi, la qualité des décors et de l'ambiance. Conclusion : A voir, de préférence en VO.


Image reprise sur Allociné

Synopsis (Repris sur Allociné):
Aucune énigme ne résiste longtemps à Sherlock Holmes... Flanqué de son fidèle ami le Docteur John Watson, l'intrépide et légendaire détective traque sans relâche les criminels de tous poils. Ses armes : un sens aigu de l'observation et de la déduction, une érudition et une curiosité tous azimuts; accessoirement, une droite redoutable...
Mais une menace sans précédent plane aujourd'hui sur Londres - et c'est exactement le genre de challenge dont notre homme a besoin pour ne pas sombrer dans l'ennui et la mélancolie.
Après qu'une série de meurtres rituels a ensanglanté Londres, Holmes et Watson réussissent à intercepter le coupable : Lord Blackwood. A l'approche de son exécution, ce sinistre adepte de la magie noire annonce qu'il reviendra du royaume des morts pour exercer la plus terrible des vengeances.
La panique s'empare de la ville après l'apparente résurrection de Blackwood. Scotland Yard donne sa langue au chat, et Sherlock Holmes se lance aussitôt avec fougue dans la plus étrange et la plus périlleuse de ses enquêtes...

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Commentaires
L
Pas encore vu ce film.
L
J'ai vraiment envie d'aller le voir !
V
@Cricri : Au cinéma, ça marcherait moins bien, le personnage étant tout de même important dans les livres, on peut difficilement le supprimer de la version cinématographique. Alors, on lui donne une place plus importante, ce qui est assez logique pour assurer un équilibre.
C
Rhaaa, je le savais que ça serait un bon film, faut que j'aille le voir :)<br /> <br /> Marrant cette propension à faire de Watson toujours plus son frère complémentaire. Si ma mémoire fait pas défaut, dans les bouquins originaux, Holmes était assez détaché de Watson. Parce que Watson n'était là que pour apporter un oeil extérieur qui "comprend rien" (comme le lecteur quoi) à comment fonctionne Holmes et son enquête. Un peu comme le Hastings de Poirot, une bonne raison de se laisser tomber dans les pièges du méchant et d'expliquer le tout à la fin. Et puis, les rapports "fusionnels" c'était pas vraiment de bon ton à cette époque ;)
La Pensine de Valentine
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