Joyeux Noël

Hier soir, petite séance cinéma : Joyeux Noël, attention, film en VF, oui "Version Française", en fait, pas d'illusions à avoir, pour notre plus grand bonheur, le film est en réalité : 1/3 en français, 1/3 en allemand, 1/3 en anglais. Je pensais assister à un film triste, émouvant, mais pas avoir l'occasion de rire franchement aux éclats sur certaines scènes comme ce fut le cas. Et pas vraiment de tristesse non plus, beaucoup d'émotions, c'est sûre, de compassion, de compréhension voir du contraire quand on se retrouve face aux hostilités des instances aux pouvoirs (où ai-je sorti cette expression ?).

Ce film est une perle, j'ai franchement adoré, j'ai apprécié la découverte du site web du film, qui en profite pour resituer le contexte historique, évoque l'association crée en 2004... Je vous conseille un petit tour sur le site, il est très bien construit, mais en flash, alors vive macromedia !!! Sinon, que dire sur cette bulle de chaleur humaine, je sais pas, je suis ressortie en chantonnant le dernier air du film, comme poussée par l'envie de soutenir une dernière fois le geste de ces soldats, leur courage, un dernier hommage à ma façon à ceux qui ne sont plus parmis nous et qui ont vécu ces terribles moments. En pensant un peu aux soldats qui aujourd'hui encore combattent, même si la méthode est différente, aujourd'hui, plus vraiment le temps d'apprendre à se connaître entre deux tranchées.

Enfin voilà quoi, pour les quelques personnes qui ont échappé aux battages médiatiques successifs entre le dernier festival de Cannes et la sortie ce mois-ci, voici un peu synopsis (toujours merci à Allocine) : Lorsque la guerre surgit au creux de l'été 1914, elle surprend et emporte dans son tourbillon des millions d'hommes. Nikolaus Sprink, prodigieux ténor à l'opéra de Berlin, va devoir renoncer à sa belle carrière et surtout à celle qu'il aime : Anna Sörensen, soprano et partenaire de chant.
Le prêtre anglican Palmer s'est porté volontaire pour suivre Jonathan, son jeune aide à l'église. Ils quittent leur Ecosse, l'un comme soldat, l'autre comme brancardier.
Le lieutenant Audebert a dû laisser sa femme enceinte et alitée pour aller combattre l'ennemi. Mais depuis, les Allemands occupent la petite ville du Nord où la jeune épouse a probablement accouché à présent à quelques kilomètres seulement de sa position sur le front.
Et puis arrive Noël, avec sa neige et son cortège de cadeaux des familles et des Etats majors. Mais la surprise ne viendra pas des colis généreux qui jonchent les tranchées françaises, écossaises et allemandes... Mais des soldats eux-mêmes

Comments

[Jet.Black]

Ce film est d'autant plus d'actualité que le dernier témoin direct de ces évènements vient de mourrir il y a quelques jours en Ecosse.

[Francine]

encore un qui fait partie de ma liste des films à voir...il va bien falloir que je me secoue un peu car ils vont finir par ne plus être à l'affiche....
On m'en a dit beaucoup de bien..
A bientôt

[ZEL]

La poignée de main qui apparaît sur l'affiche du film est très significative.

En fait, coïncidence, je lisais hier soir un bouquin parmlant de la signification des gestes des hommes (il faudrait que je retrouve la référence exacte). Il donnait entre autre la signification d'une poignée de main où le mec de gauche met les DEUX mains.

En gros, contrairement aux apparences, ça n'a rien d'une poignée chaleureuse mais plutôt hypocrite. Genre : le mec va se retourner contre l'autre dès qu'il aura tourner le dos.

Comme quoi, le Père Noël est vraiment une vieille ordure... :-P

[Blueturtle]

On sort secouée de ce film et surtout remontée contre l'absurdité de la guerre.
Biz