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La Pensine de Valentine
20 octobre 2006

Les années colos : De bons matins

Mamour et moi, nous étions de grandes matinales en colos, avec les poules, si si, parfois debout à 5h30, alors au début, on papotte, mais bon, à un moment, on risque de réveiller les autres, alors peu à peu, on se lève, on va prendre notre douche (à cette heure-là, c'est tranquille tu peux me croire), on revient, personne debout. 6h30, c'est bien gentil mais on tourne en rond. A Arromanches, on partait se ballader sur la plage, on regardait les pêcheurs, les commerces, le calme de la nature qui se réveille, mais bien souvent on ne pouvait pas forcément quitter le camp et SURTOUT, on avait faim bordel. Alors, on tire vaguement du duvet notre cher directeur, on prend les sous, et on va chercher le pain (il nous accompagne ou il se recouche), on revient, on prépare le petit dej' de tout le monde qui commence peu à peu à émerger des tentes.

Bref, de vrais mamans pour toute la bande, parfois, je prends tout de même un sacré plaisir à sortir l'appareil photo et à prendre les visages enfarinés des copains car nous, on est debout depuis plus d'une heure et on est parfaitement réveillé.

Au fil des semaines, on se synchronise avec les troupes, le réveil se rapproche des plus matinaux (derrière nous), on sort la tête de la tente, on regarde d'un oeil le temps qu'il fait, et on salue le visage qui dépasse de la tente d'à-côté. On rigole aussi en racontant les aléas de la tente durant la nuit : Big Vallée éjectait à 23h qui gratte à la tente pendant une heure, Big Vallée, Big Maman et Big Papa (le monde merveilleux des Bigs, que de souvenirs), le corps à moitié en dehors de la tente, ayant glisser durant la nuit (légère inclinaison du sol), le positionnement aléatoire au petit matin, bref, la déconne des "anciens" (faut être dans l'ambiance).

Ces moments relativement intimes avant l'effervescence du camp resteront de merveilleux souvenirs, de franches camaraderies, et de bonnes rigolades avec les monos et les matinaux.

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C'est pareil ici. Quand je fais du camping en pleine nature, j'ai toujours tendance à être très matinal, alors qu'en ville, c'est l'inverse.
La Pensine de Valentine
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