Jeux dangeureux

Aujourd'hui, je fais dans le sérieux, je suis tombée sur un article sur les jeux dangeureux, ces jeux de petites écoles qui continuent parfois jusqu'au lycée (pour ma part, je pense que lorsqu'on est con, c'est pour la vie). Le fameux jeu du foulard, si si, je suis sûre que tu en as déjà entendu parlé, si tu n'y as pas participé (désolé, dans ce cas, mais t'es vraiment con).

En fait, ça m'énerve, cela m'a toujours énervé, et je n'ai jamais compris cet attrait morbide (de toute façon, je n'ai jamais compris l'attrait pour un quelconque moyen d'évasion chimique ou pas, ... à part le sucre...). Pour tout te dire, lorsque j'étais au collège, des filles de ma classe pratiquaient une variante, il s'agissait de génuflexions rapide puis d'elle-même ou en se faisait "aider" par les copines, elles se bloquaient la respiration, provoquant un évanouissement rapide et des hallucinations. Il a fallut réanimer l'une d'elle, qui m'a fait jurer de ne pas en parler. Soit, mais lorsqu'en cours, elle a commencé à se sentir mal et que j'ai dû l'ammener à la "pseudo-infirmerie" (le secrétariat), et la soutenir durant sont évanouissement dans les escaliers... Me foulant la cheville du même coup pour empêcher qu'elle se brise le cou... Que du bonheur ! Je te dis pas le savon que je lui ai passé. On a pas idées d'être aussi stupide.

Pour plus de renseignement : SOSBenjamin, et pour les parents :

Comments

[ZEL]

Oui, je suis assez d'accord.

J'apporterais bien d'autres idées, mais je vais encore m'embarquer dans un long discour, et après je ne travaille plus, et après je culpabilise, et après c'est bad pour mon karma. ;-)

Bonne soirée !

[valentine]

Pour répondre à ta question du pourquoi, tout dépend du degré de conscience du danger, les plus jeunes ne l'ont bien souvent pas et ne font qu'imiter les plus grands pour leur ressembler.

Mais dans tous les cas, je pense plutôt à une recherche d'acceptation de nos pères.

On le fait pour être plus grand, pour être avec, pour ne pas être seul, pour ressentir aussi (n'oublions pas que bien souvent, une fois l'expérience réalisé avec "succès", nombreux sont ceux à recommencer chez eux pour retrouver l'exitation - prenant plus de risques car ils sont seuls, mais ont beaucoup moins conscience du danger car "c'est pas la première fois et tout s'est bien passé avant").

[ZEL]

Baah, le débat en lui-même peut rester ouvert. :-)

Tu penses quoi de la question que je pose dans mon com' précédent ? (je dis "tu", mais je m'adresse à tout le monde)

Pour pallier à ça, je ne sais pas si le service militaire est une bonne solution, y'a du bon et du mauvais, c'est à étudier. Je pense qu'il faut "prévenir" le mal, mais comment ?...

[valentine]

Voilà qui va clore le débat qui me semblait intéressant (dommage que les seules participants soient ZEL et moi).

Nous sommes d'accord qu'il existe un manque dans l'évolution des jeunes vers l'âge adulte qui entraîne ce genre de dérive.
Mais comment pallier à ce phénomène, autrefois, les hommes avaient au moins le service militaire.

[ZEL]

Je suis d'accord. J'essayais juste de dire qu'il y a une cause à tout ça (la partie immergée de l'iceberg). Pourquoi cette superficialité, ce besoin de paraître grand, de suivre cette mode AU RISQUE de sa propre vie ?

Mais bon, peut-être que c'est pas le meilleur endroit pour discuter de tout ça. C'est un sujet vaste. :)