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La Pensine de Valentine
7 juin 2005

Sin City

Pas eu le temps ou les moyens de le publier plus tôt, mais voici l'humble commentaire de Valentine, oui oui, c'est moi, concernant le film Sin City. C'était ma petite sortie Ciné du week-end, Sin City en VO bien sûr au Wepler. Je ne fus pas surprise d’être presque la seule représentante féminine de la salle, raisonnablement remplie, en fait il n’y avait que deux autres femmes venues sans un petit ami.

Normal pour un film particulièrement noir, violent et très… comment dire cela sans attiré quelques détraqués sur ce blog, très portée sur les qualités féminines et réprouvées par les instituts religieuses (sauf dans ce film d’ailleurs), tiré d’une Bd, récompensé à Cannes (mention spéciale pour l’univers visuel uniquement je crois, fait pas pousser non plus), le film m’inspire peu de critique, j’ai vu ce que je m’attendais à voir, un film sombre dont les apparitions en couleurs illumines l’écran. Un univers d’une grande violence, je fus très surprise par le petit Wood que je n’aimerais pas croisé dans la rue, dans un couloirs, n’importe où, je ne veux pas le croiser c’est tout ! Je n’ai pas vraiment été impressionné par les performances des acteurs principaux, dont leur jeu est avant tout les différents monologues en voix off, du coup je fus plus impressionnée par celui des personnages secondaires qui n’avaient pas l’avantage de cette voix supplémentaire pour s’exprimer.

Par contre, en ce qui concerne la qualité générale du casting, j’ai l’impression de revenir vers un cinéma plus proche des années cinquante avec de belles brochettes d’acteurs et d’actrices reconnus, … disons plutôt connus plus que reconnus.

Je ne qualifierais pas ce film d’œuvre du cinéma à ne rater sous aucun prétexte, mais plutôt d’un film à voir pour son originalité, un météore dans l’univers cinématographique actuel tellement emprunt de conformisme et dont le seul but est de rentabiliser le plus rapidement possible leur film. Mais l’heure n’est pas au coup de gueule sur les principes hollywoodiens.

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Commentaires
C
« Il suffit de savoir où chercher à Sin City pour trouver son bonheur », nous dit-on dans un extrait de dialogue. Effectivement, il ne faut pas chercher très loin avec un esthétisme poussé, mélangé de noir et blanc éclatants, parsemé ci et là de jaune, bleu, et rouge vifs, comme pour souligner tel ou tel élément au sein d'un graphisme extrêmement élaboré où le gros plan est roi. Gros plan, pour nous ravir de vraies gueules de cinéma, celles de Mickey Rourke, de Bruce Willis, Benicio Del Toro, Clive Owen, dans une atmosphère calquée directement sur le film noir des années 40. On pourrait aisément remplacer Bruce Willis par Humphrey Bogart, qui aurait sans nul doute, pris un malin plaisir à jouer de l'humour noir omniprésent dans un dialogue nourri de voix off, permettant à la narration d'exprimer au mieux ses émotions intérieures. Et à ce petit jeu, il faut souligner l'interprétation magistrale de Mickey Rourke, véritable grosse surprise du film, qui nous rappelle du coup, qu'il est le digne héritier de Brando et de De Niro. <br /> <br /> Une atmosphère spécifique, de vraies gueules de cinéma, des acteurs haut de gamme, des dialogues nourris, des cadrages délirants... Et qu'en est-il du scénario ? C'est sans doute là le point le plus faible du film, comme si le metteur en scène n'avait pas réussit à nourrir son esthétisme, trop éparpillé dans de multiples récits artificiellement reliés, comme un film à sketchs. Pour ma part, j'aurais préféré un film entièrement axé sur le personnage de Mickey Rourke. Là, les créateurs tenaient le bon bout, pour une énorme densité de structure, mais le récit aurait sans doute été moins vendeur et moins tape-à-l'œil. Robert Rodriguez, pas tout à fait l'homme de la situation, et ce n'est qu'une demi surprise au vue de ses réalisations précédentes.<br /> <br /> Il n'en reste pas moins un plaisir évident, mais nuancé. Rien que pour le roi Mickey Rourke, il faut regarder ce film.
L
nous on attend qu'il a laseance du mardi en VO<br /> Lutine
S
J'adore le noir et blanc et la bande annonce du film m'avait vraiment plus. Je pense que je vais aller le voir ce week end également mais malheureusemnt il sera en VF (j'aime les VO sous titrés).
La Pensine de Valentine
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