Sin City
Pas eu le temps ou les moyens de le publier plus tôt, mais voici l'humble commentaire de Valentine, oui oui, c'est moi, concernant le film Sin City. C'était ma petite sortie Ciné du week-end, Sin City en VO bien sûr au Wepler. Je ne fus pas surprise d’être presque la seule représentante féminine de la salle, raisonnablement remplie, en fait il n’y avait que deux autres femmes venues sans un petit ami.
Normal pour un film particulièrement noir, violent et très… comment dire cela sans attiré quelques détraqués sur ce blog, très portée sur les qualités féminines et réprouvées par les instituts religieuses (sauf dans ce film d’ailleurs), tiré d’une Bd, récompensé à Cannes (mention spéciale pour l’univers visuel uniquement je crois, fait pas pousser non plus), le film m’inspire peu de critique, j’ai vu ce que je m’attendais à voir, un film sombre dont les apparitions en couleurs illumines l’écran. Un univers d’une grande violence, je fus très surprise par le petit Wood que je n’aimerais pas croisé dans la rue, dans un couloirs, n’importe où, je ne veux pas le croiser c’est tout ! Je n’ai pas vraiment été impressionné par les performances des acteurs principaux, dont leur jeu est avant tout les différents monologues en voix off, du coup je fus plus impressionnée par celui des personnages secondaires qui n’avaient pas l’avantage de cette voix supplémentaire pour s’exprimer.
Par contre, en ce qui concerne la qualité générale du casting, j’ai l’impression de revenir vers un cinéma plus proche des années cinquante avec de belles brochettes d’acteurs et d’actrices reconnus, … disons plutôt connus plus que reconnus.
Je ne qualifierais pas ce film d’œuvre du cinéma à ne rater sous aucun prétexte, mais plutôt d’un film à voir pour son originalité, un météore dans l’univers cinématographique actuel tellement emprunt de conformisme et dont le seul but est de rentabiliser le plus rapidement possible leur film. Mais l’heure n’est pas au coup de gueule sur les principes hollywoodiens.