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La Pensine de Valentine
8 avril 2011

23- Esprit XVIIIème - Diables et Vampires (Sophie Lefay)

J'ai adoré ce petit livre, il n'y a pas un seul et unique point de vue, nous avons l'opposition entre le point de vue de la raison avec Voltaire et les différents articles des encyclopédies et le point de vue plus religieux avec les abbés, les démonologues et autres experts es "trucs bizarres".

Si tu suis ce bloc avec autant d'intérêt que moi, tu devines que je suis une fan de cette collection Esprit XVIIIème, d'abord parce que le livre est tout mignon, relié, avec le obrd des pages dorées, et tout de même pour son contenu, j'aime bien me plongé dans cette échantillon de point de vue d'une époque, c'est un peu comme un travail d'historien. On a l'impression de découvrir un passage dans le temps.

J'avoue, il y a un dernier point qui me rend complice de cette collection, c'est la tête des gens dans le métro lorsqu'ils lorgnent sur la couv ou le contenu (avec les lithographies, gravures et autres portraits bizarres), ça égaye le quotidien ces sourcils froncés, ces regards parfois inquiets, ou encore le sourire en coin complice... (On s'amuse comme on peut)

Quatrième de couv'(Repris sur le site de l'éditeur Chène):
La collection Esprit XVIIIe, précieuse et légère, donne à lire des textes plaisants et variés reflétant le délicat raffinement du Siècle des lumières. À cette époque, on peut s’étonner de voir encore autant de récits relatant surgissements de revenants, apparitions diaboliques ou procès en sorcellerie. Les superstitions sont bien ancrées, le merveilleux et l’horrible se conjuguent pour alimenter l’imagination. C’est à la fin du xviiie siècle qu’apparaissent les fameuses légendes autour des vampires grecs, moldaves ou hongrois qui donneront plus tard naissance aux mythes de Dracula et de Nosferatu. Heureusement les philosophes raisonnent, les encyclopédistes défont les supercheries, Voltaire veille et ironise… Sophie Lefay, Maguy Ly et Nicole Masson ont recueilli témoignages, dissertations farfelues et articles critiques pour présenter une joyeuse galerie de diables, démons, sylphes et gnomes, sans oublier les incubes et succubes. Les remarques acerbes ou tout simplement rationnelles des philosophes font ici contrepoint à l’obscurantisme et aux ténèbres.


Retour sur les défis :

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